Film court en noir et blanc, réalisé sur pellicule à partir d'une caméra tout en plastique; une manivelle actionne le déclenchement et permet de prendre plusieurs clichés à la suite de manière rapprochée, sur le principe du "stop-motion" mais sur pellicule photographique.
Ce film n’a pas de son et défile en boucle comme un rêve, une hallucination rythmée par la succession saccadée des images floues ou imprécises.
Il prend naissance dans un lieu qui lui aussi tient du rêve, de l’hallucination. Les anciennes mines d’ardoises de Trélazé ou des « ruines » on fleuri petit à petit. C’est à dire qu’au cours de plusieurs promenades je me suis aperçue qu’il y avait de plus en plus de ruines et qu’elles étaient reconstruites.