


Je me suis aperçue qu'en mettant le film en pause, la scène arrêtée n'était pas totalement figée et qu'elle semblait dans un soubresaut perpétuel.
Une main qui bouge, des volutes de fumée qui n’en finissent pas de s’échapper d’une explosion… Cet infime intervalle de temps qui se répète tant que la cassette est sur pause m’a fascinée. Plus jeune je pensais que les films se jouaient en direct au moment exact où je les regardais.
Il y a un peu de cette idée ici, comme un présent éternel.
